ÇÎÈÇÑ 

 

26/08/2001

Passage éclair de Berchiche à Tlemcen La visite tant attendue à Tlemcen de M. Berchiche, ministre de la Jeunesse et des Sports, n’aura pas emballé tous ceux qui croyaient en des solutions urgentes à des problèmes qui perdurent depuis des décennies. Le représentant du gouvernement (trop pressé par le timing ?) s’est contenté tout au long de sa visite éclair de constater les travaux entamés par-ci, par-là et qui risquent de ne pas s’achever en raison du manque de budget, sans pour autant que le ministre avance une lueur d’espoir quant au devenir des infrastructures en chantier. M. Berchiche a épaté par la rapidité avec laquelle il s’est enquis de la situation de plusieurs sites à travers le territoire de la wilaya. A Maghnia, le stade olympique n’est pas près d’ouvrir ses portes de sitôt en raison du manque d’argent. «On ne peut nous reprocher de ne pas respecter les délais quand notre sort dépend justement des pouvoirs publics qui traînent la patte pour nous débloquer une enveloppe suffisante pour l’achèvement des travaux», a affirmé un responsable local. Un véritable dilemme pour cette ville frontalière, en ce sens que son club phare (l’IRBM) a accédé en nationale II, mais, malheureusement, sera contraint d’évoluer hors de ses bases, puisque même le stade communal ne risque pas d’être revêtu de gazon synthétique, toujours par manque du nerf de la guerre. «C’est une infrastructure communale et par conséquent, je ne donnerai pas un sou.» Cette réplique du ministre a refroidi l’enthousiasme des jeunes sportifs. Curieusement, quelques pas plus loin, un député RND, en l’occurrence M. Guentari pour ne pas le citer, dira à la foule agglutinée, mais à voix basse : «Vous aurez le tartan, ouallah.» (...)

Par C. Berriah

 

05/08/2001

Bagarre à Maghnia Un mort

Le quartier populaire du Matemor a encore vécu un autre drame. Deux jeunes gens se sont disputés pour un sachet de petit lait. Mais le tragique s’est produit lorsque le jeune, âgé de 23 ans, a tué avec une arme blanche l’autre belligérant, âgé de 27 ans. Un décès dramatique pour un sachet de petit lait !

Décidément, il ne manque plus de prétexte pour attenter à la vie des autres, et en plein jour.

M. Ammami

 

28/04/2001

MAGHNIA / Les agriculteurs satisfaits

La régularisation du foncier agricole a suscité un grand soulagement chez les agriculteurs de Maghnia. Après des litiges qui ont généré des animosités et des procès en justice, et qui auront duré plus de 20 ans, l’histoire du remembrement du périmètre irrigué a trouvé son épilogue. Il a suffi la prise en charge du dossier par M. Zoubir Bensebane, le wali fraîchement installé, et le suivi effectif du chef de daïra de Maghnia, lui aussi récemment nommé, pour que le contentieux soit assaini d’une manière légale et surtout sage. «Vous savez qu’on ne pouvait pas cultiver nos terres fertiles et bénéficier des aides et autres prêts de l’Etat en raison de la situation administrative litigieuse qui prévalait depuis la révolution agraire.

Aujourd’hui, grâce à la commission instituée par le wali et présidée par le chef de la daïra de Maghnia, chacun a recouvré ses droits. Et dire que pendant près de trente ans, des familles entières s’étaient disputées jusqu’au sang et s’étaient affrontées devant les tribunaux en vain. Nous avons été réhabilités et notre devoir, maintenant, c’est la production.» Il faut préciser tout de même qu’il reste encore une trentaine de cas à l’étude, mais selon des membres de la commission, «dans quelques semaines, tout sera régularisé». Toutefois, les fellahs expriment toujours leurs préoccupations concernant les chambres froides. «Au niveau du village frontalier Akid Lotfi, il existe une chambre froide d’une capacité de 6000 t, mais étrangement, elle demeure fermée. Le privé veut investir dans ce domaine. Une quinzaine d’agriculteurs en ont fait la demande et attendent toujours…»

Mais, selon nos interlocuteurs, lors de leur dernière réunion avec le chef de daïra, leurs «problèmes ont été pris en considération et tout laisse croire qu’ils trouveront des solutions». La compréhension des autorités et les facilités accordées par l’administration aux agriculteurs a fait que les techniques de développement de l’agriculture se sont nettement améliorées. Sur la bande frontalière, M. Salah B. a opté pour le goutte-à-goutte pour l’irrigation de la pomme de terre et les arbres fruitiers. Une superficie de plus de 200 ha est alimentée par ce système. La production de lait à Maghnia a atteint 10 000 litres par jour. «Pour la fête annuelle de la pomme de terre, affirme le responsable de l’union des fellahs indépendants algériens, l’APW de Tlemcen est restée indifférente à notre demande de subvention. Grâce aux fellahs, au chef de l’exécutif de la wilaya et au chef de daïra, nous avons espoir de l’organiser.» Il faut préciser que l’APC a toujours contribué à la réussite de cet événement. Souhaitons seulement que l’édition de cette année profite aussi à la population.

Par C. Berriah

 

28/04/2001 

 
MAGHNIA / Bientôt un serveur POP
 
Le monde d’Internet à Maghnia a atteint un degré de progression au point où la ville frontalière sera bientôt dotée d’un serveur POP qui permettra aux internautes de l’extrême ouest du pays de s’y connecter.

Les pourparlers sont très avancés avec un fournisseur d’accès Internet (provider ) à Alger. Selon M. Mohamed Djedid, le responsable du cybercafé et du nouveau projet, «dans un premier temps, on débutera avec une ligne spécialisée d’une capacité de 128 kbs». Actuellement, l’espace, qui est ouvert h 24 à toutes les couches de la société, est connecté sur Oran : Cerist, Algericom, Eepad. Une connexion pas toujours fluide et revenant cher. «Le coût de la communication est élevé, mais nous faisons des concessions : nos tarifs sont promotionnels. On peut naviguer pendant une heure au prix de 100 DA et les prix ne cesseront pas de baisser quand nous aurons acquis le nouveau matériel.» Le cyber climatisé, situé en plein centre-ville et fréquenté par les deux sexes de toutes les professions, dispose de plusieurs micro-ordinateurs bien équipés (imprimantes, scanners, caméras...). Rencontrés sur les lieux, de jeunes collégiens étaient affairés à consulter leurs boîtes électroniques. «Je prépare mon examen de BEF et je reçois des exercices de France», affirme l’un deux. D’autres, encadrés par une équipe chevronnée, préparaient leur diplôme de comptabilité...L’espace, enfin, possède un site Internet portail pour tous les gens de Maghnia : http://maghnia.online.fr/

Par C. Berriah

 

23/04/2001

CHAMPIONNAT D'ALGERIE - CLASSEMENT -Division 3-Groupe OUEST
 
 
 EQUIPES
 Pts
 J
 G
 N
 P
 Bp
 Bc
 +/-
 1
 IRB Maghnia
 53
 23
 26
 5
 2
 40
 14
 26
 2
 IR Sougueur
 44
 23
 12
 8
 3
 30
 11
 19
 3
 SCM Oran
 36
 23
 10
 6
 7
 33
 18
 15
 4
 AS Maghnia
 34
 23
 9
 7
 7
 23
 22
 1
 

 

19/04/2001 
 
MAGHNIA / Qui veut saboter le stade communal ?
 
Initié dans un cadre légal par l’ex-wali de Tlemcen et pris en charge par l’APC de Maghnia, un projet d’envergure, achevé à plus de 98 %, risque de rester en l’état, en raison de l’obstination de certaines gens à vouloir anéantir tout ce qui est développement dans cette région frontalière de l’extrême ouest du pays.
Le projet en question, générateur de ressources financières importantes pour le développement local du mouvement sportif, concerne le grand aménagement du stade communal : édification de nouvelles tribunes à grande contenance, des vestiaires avec toutes les commodités modernes, une immense salle de fêtes et de réception et création de locaux commerciaux... Il faut préciser que la réalisation de ces infrastructures à l’architecture impressionnante (de l’avis des spécialistes et d’élus d’autres communes) a été concrétisée grâce à l’apport d’investisseurs privés qui exploitent au titre de locataires lesdits locaux. Cependant une partie de ce projet demeure «intouchable» parce qu’elle bute sur l’«opposition» d’un agent communal qui refuse de quitter une salle utilisée pour la pratique de l’haltérophilie. Un responsable du conseil communal des sports explique que «cette salle n’a jamais été conçue pour la pratique d’une quelconque activité sportive. Elle a été utilisée par la section de cette discipline provisoirement, à une époque où la ville manquait d’infrastructures. Mais, depuis quelque temps déjà, avec la création d’une salle adéquate, nous avons transféré avec PV ladite section sur les nouveaux lieux. Mais, curieusement, l’agent communal en question, qui s’occupait de la section, refuse de déménager.» Nous avons appris que cette personne a été démise de ses fonctions d’entraîneur et exclue de toute responsabilité de l’association. Une association qui a fini, d’ailleurs, par l’ester en justice. Ce bras de fer sournois et inexplicable retarde l’achèvement des travaux et «prive la localité, qui bâtit déjà les tréteaux du professionnalisme, d’une infrastructure utile et rentable. Il faut savoir que ce projet a permis la création de plus d’une soixantaine d’emplois permanents». Il faut tout de même mentionner que cette réalisation, quoique inachevée, fait rentrer annuellement à l’association plus de 200 millions de centimes, en plus des recettes du stade qui ont augmenté avec l’agrandissement des capacités d’accueil et le cadre urbanistique qui a positivement changé (rue piétonne, bâtisses modernes...). «Notre principal objectif est d’améliorer les ressources pour subvenir aux besoins des sportifs. Les réalisations que nous avons entreprises, faut-il le dire, sont favorisées et encouragées au plus haut niveau.» «Ce projet, qui est un bien de l’Etat, il faut le préciser, est un exemple à l’échelle nationale», renchérit un élu. Dans cet embrouillamini, qui laisse perplexe, on est en droit de s’interroger : qui a intérêt à saborder ce projet utile à toute une population ?
Par C. Berriah